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La production d’écrit, au cycle 3, ce n’est pas beaucoup plus simple qu’au cycle 2 (un gros, très gros article là). Les élèves maitrisent l’acte graphique (à peu près…) et la mise en œuvre du système orthographique leur est plus aisée. Partant, ils écrivent plus rapidement, et en plus grande quantité. Mais les élèves écrivent au fur et à mesure que les porte leur pensée, et celle-ci peut parfois prendre des chemins très alambiqués, voire se perdre. Les textes sont alors parfois difficiles à comprendre, accumulant personnages et rebondissements qui perdent le lecteur, ou hors sujet (c’est un truc qui me gêne moins mais scolairement c’est mal vu).
Pour l’enseignant·e, ça pose plusieurs soucis : des nœuds au cerveau pour suivre le fil, des picotements aux yeux devant l’orthographe qui en prend un coup, un manque de sommeil à cause des heures de correction. Dramatique. Pour des raisons de santé publique, mieux vaut donc limiter la casse, et donc les séances de production d’écrit, non ?
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Je continue les articles « bilan », avec une séquence à cheval entre oral et production d’écrit, montée avec ma collègue de CE1 et mise en œuvre les deux dernières années avec satisfaction.
Le travail sur la langue orale se fait toujours, ici, avec des objectifs multiples, qui relient les différents domaines du français : parler, lire, écrire. Les activités proposées donnent l’occasion aux élèves de développer leur aptitude à inventer, raconter des histoires et à les résumer. Ils passent de la description à la narration, et la construction de récit les place devant la nécessité de respecter certains critères : cohérence, organisation, intérêt, originalité. Les compétences construites à l’oral seront réinvesties à l’écrit.
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La résolution de problèmes de mathématiques fait partie des domaines qui occupent pas mal de mes recherches ces dernières années. Avec ma collègue de CP, nous avons mis au point au fil du temps un panel de situations qui nous permettent (enfin…on y croit !) de faire progresser les élèves dans ce domaine, à travers trois sous-domaines : les problèmes simples en lien avec les opérations, les problèmes de numération et les problèmes de monnaie. Les fichiers de maths du CP survolent assez souvent les problèmes ; quand ils en proposent, c’est soit comme situation de découverte, soit comme réinvestissement, mais sans réelle démarche d’apprentissage. C’est pourtant une réelle difficulté pour les élèves…et les enseignants.
Les activités que je propose ici sont utilisables je pense en supplément de n’importe quel fichier. Elles mettent l’accent sur la représentation mentale, la manipulation et la verbalisation des procédures. Le lien avec les démarches de calcul apprises se fait au fur et à mesure des apprentissages.
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Cet article fait partie d’une série.
- Introduction
- Écrire, côté élèves
- À apprentissage complexe, enseignement complexe
- L’écrit au CP, qu’est-ce que c’est ?
- Les difficultés évoquées par les enseignants
- Et quand on sait tout ça, on fait quoi ??
- Et quand on sait tout ça, on fait quoi ? (Bis)
C'était p'têt pas vot'question, oui mais c'est ma réponse !*
Cette série d’articles est conséquente. Pour autant, j’ai l’impression de ne pas avoir tout balayé (mission compliquée…), il y a une masse de choses que je n’ai pas abordées. Alors cet article sera un peu mon fourre-tout, sous forme de questions/réponses (je gère les deux vous en faites pas… J’en ai plein tout le temps, et ceux qui avaient répondu à mon questionnaire en ont soulevé d’autres). Mes réponses se focalisent sur la démarche des situations génératives décrite dans le précédent article, parce qu’elle me semble répondre à la majorité des problématiques. Il ne s’agit que de mon avis (je sais ; l’avis de Julie Meunier, on s’en fiche un peu, mais je suis chez moi, je fais ce que je veux ! ;-)). Avis discutable, donc, et que j’aurais plaisir à discuter !
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Cet article fait partie d’une série.
- Introduction
- Écrire, côté élèves
- À apprentissage complexe, enseignement complexe
- L’écrit au CP, qu’est-ce que c’est ?
- Les difficultés évoquées par les enseignants
- Et quand on sait tout ça, on fait quoi ??
Et quand on sait tout ça, on fait quoi ? (Bis)
Dans l’article précédent, j’évoquais les différentes manières de proposer aux élèves de produire des écrits, et les conséquences de ces choix sur les compétences mobilisées. Je n’ai bien évidemment pas dressé un panorama complet de tout ce que peut être la production d’écrit avec des lecteurs débutants ; les documents d’application à ce sujet sont extrêmement bien faits, profitons-en !
Un scénario possible : les situations génératives
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Cet article fait partie d’une série.
- Introduction
- Écrire, côté élèves
- À apprentissage complexe, enseignement complexe
- L’écrit au CP, qu’est-ce que c’est ?
- Les difficultés évoquées par les enseignants
Et quand on sait tout ça, on fait quoi ??
En premier lieu, on oublie l’idée de faire écrire les élèves comme si quelqu’un leur avait déjà appris à le faire.
On oublie l’idée qu’ils ne peuvent pas écrire du tout, aussi.
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